-
Par RESF24 le 29 Mars 2011 à 17:03
A Villiers Charlemagne (Mayenne), la marée-chaussée arrive avec ses gros sabots, Guéant objectif 28000, alors il faut gratter partout. La suite ici
-
Par RESF24 le 23 Mars 2011 à 16:07
Un article de SUD OUEST La Rochelle sur la vie de Liana et sa fille Mariam, déboutées du droit d'asile, elles ne savent pas où aller....
-
Par RESF24 le 16 Mars 2011 à 15:17
Pourquoi s'embêter avec la légalité ?
Des policiers réquisitionnent un train pour une curieuse reconduite
- Des policiers français ont-ils réquisitionné
sans aucun droit une rame de train ce matin (mardi 15 mars), pour reconduire en Italie
des clandestins sans même avertir leurs collègues transalpins ? C'est ce
que suspectent des cheminots CGT qui ont empêché les agents de mener
jusqu'au bout l'opération. Les forces de l'ordre voulaient descendre
avant la frontière, et laisser le conducteur et la contrôleuse se
débrouiller ensuite pour relâcher les 20 passagers sans titre (de séjour
comme de transport) à Vintimille...
Il était un peu plus de 9h30 lorsqu'une contrôleuse est tombée sur le
quai, en gare de Cannes, sur 7 policiers de la police aux frontière par
voie ferroviaire (brigade des chemins de fer). Avec eu 20 personnes en
situation irrégulière, dont un mineur semble-t-il. Les policiers,
raconte l'un de ses collègues, lui auraient indiqué qu'ils effectuaient
une reconduite en Italie. La contrôleuse, faisant son métier, leur a
demandé naïvement s'ils avaient des titres de transport pour tout ce
monde. Les policiers ont répondu que non et qu'ils n'avaient pas
l'intention d'en prendre à bord. Ils ont ajouté pour se justifier qu'ils
avaient un ordre de réquisition - qu'ils n'ont pas montré. La suite est
encore plus étonnante.
Le train étant composé de deux rames, les policiers font descendre les
passagers qui se trouvent en tête, pour leur demander de s'installer
dans la deuxième rame. Puis eux-même montent avec leurs passagers à
l'avant. Ensuite, en gare de Nice, ils avertissent le conducteur et la
contrôleuse qu'ils descendront en gare de Menton, car ils ne peuvent
aller en Italie. Le conducteur n'a qu'à conduire normalement le train à
Vintimille, où les clandestins descendront. Un monde sans doute idéal
pour Chantal Brunel, députée UMP qui avait choqué en proposant la
semaine dernière de remettre les clandestins dans leurs bateaux. Dans la
vraie vie,cette histoire pose au moins deux grosses questions, et pas
seulement morales.
D'abord, les policiers avaient-ils réellement un ordre de réquisition
pour s'emparer ainsi du train ? Mickaël Albin, responsable à Nice de la
CGT cheminot, qui a alerté rapidement sur ce qui venait de se passer,
raconte que sa direction locale locale tombait des nues mardi matin.
Elle n'était absolument pas au courant de cette histoire ce matin.
Contacté, le service de presse national de la SNCF explique ce soir
qu'il n'y avait aucun ordre de réquisition. Autrement dit, ce qu'on fait
les policiers serait juste illégal. La préfecture des Alpes-maritimes
répond que le train n'a pas été réquisitionné, et les agents de la SNCF
pas sollicités. Les policiers seraient seulement montés dans le train
comme tout le monde, avec leurs 20 passagers clandestins.
Ensuite, les autorités italiennes étaient-elles au courant que leurs
collègues français leur renvoyaient ainsi 39 personnes ? Le dispositif
dit Schengen II prévoit que la responsabilité de l'accueil des étrangers
imcombe au premier pays traversé en arrivant en Europe. Mais cela
s'applique avec quelques règles. Et cette fois, il semble bien qu'il
s'agisse d'une reconduite "sauvage". Un organisme existe en effet, le
CCPD (Centre de coordination policière et douanière), qui réunit des
fonctionnaires français et italiens. Ils coordonnent les contrôles, et
assurent le relai d'un pays à l'autre lorsque des reconduites ont lieu.
Ici, les 20 clandestins semblaient seulement livrés aux agents de la
SNCF, chargés de les refouler en somme en Italie.
Les fonctionnaires n'ont pas du tout aimé qu'on tente de leur faire
endosser ce rôle. En gare de Menton, le conducteur a dit qu'il n'irait
pas plus loin. Les policiers sont du coup descendus avec leurs passagers
clandestins. Des agents de la SNCF ont surveillé un moment, pour
s'assurer qu'ils ne montaient pas dans le train suivant, comme font les
fraudeurs qui échappent aux contrôles. Puis toute la troupe a disparu.
La préfecture indique que les Afghans sans titre de séjour ont été
"conduits vers les locaux de la police aux frontières de Menton en vue
du traitement des procédures administratives de réadmission vers
l'Italie dans le cadre des accords de Chambéry". Les agents SNCF
présents en tout début d'après-midi contestent cette version.
"Notre collectivité, dit de son côté Gérard Piel, président du Front de
gauche au conseil régional PACA, qui finance les TER, n'a jamais donné
son accord pour que ses trains soient transformés en charter. Il faut
avoir peu de mémoire d'ailleurs pour utiliser des trains ainsi." L'élu a
écrit au préfet des Alpes-Maritime pour lui poser un certain nombre de
question, savoir dans quel cadre agissaient les policiers, si leurs
collègues italiens étaient prévenus, etc. "Ces gens sont-ils passés dans
un centre de rétention, devant un tribunal administratif", questionne-t-il.
Voilà deux semaines, Claude Guéant, nouveau ministre de l'Intérieur et
de l'Immigration, avait effectué son premier déplacement à Menton et à
Nice, où il s'était plaint à demi-mot du manque de zèle des Italiens
pour surveiller leurs frontières avec la France. "Il faut, avait-il dit,
obtenir des Italiens qu'ils jouent complètement la règle européenne." On
aimerait être certain que, ce matin, les policiers ont bien respecter
les règles européennes, et accessoirement la loi française.
-
Par RESF24 le 9 Mars 2011 à 16:48
Rapport de l’atelier de travail PICUM
« Violence et exploitation des femmes
sans-papiers: élaborer des stratégies
efficaces pour mettre un terme à
l’impunité »
--cliquez sur le lien en dessous, le titre apparait en anglais. En cliquant sur afficher version pdf FR vous aurez la version française (si vous ne maîtrisez pas l'anglais !!!!)“Violence and Exploitation of Undocumented Migrant Women: Building Strategies to End Impunity”.
-
Par RESF24 le 23 Février 2011 à 18:35
Les nouveaux programmes subliminaux
Dans une copie d'élève cette semaine :
"le présent de dénonciation".Exemple fourni par les autorités compétentes : Mon voisin héberge des Maliens sans-papiers.
(Le professeur attendait bien sûr "le présent d'énonciation".
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique