•  Formation d’un « collectif » pour soutenir la famille TOROSYAN.
    CR de la réunion qui s’est tenue le jeudi 24 Novembre à 18h30 à la Mairie de Coulounieix-Chamiers.
    Prochaine réunion : vendredi 9 décembre à 18h30 (attention la date peut encore être modifiée), Mairie de Coulounieix-Chamiers.
    1. Quelques informations concernant cette famille :
    -Famille arménienne, arrivée en septembre 2009 en France, demande d’asile politique. Le couple a 2 enfants, Artur né en 1994, scolarisé au Lycée professionnel Léonard de Vinci et Lamara, née en 1995, scolarisée au Lycée Jay de Beaufort. En Arménie, Monsieur était ingénieur en mécanique, Mme architecte.
    -Refus de l’asile politique. Ce statut est actuellement très peu accordé : moins de 10 % des demandes sont satisfaites. Après cette décision de l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides), les associations d’aide ne les prennent donc plus en charge (France Terre d’Asile par ex).
    -Actuellement, Monsieur et Madame Torosyan n’obtiennent que des autorisations de séjour temporaires, sans autorisation de travailler, sans certitude de renouvellement. Mme Torosyan a eu récemment une proposition d’embauche, mais la Préfecture refuse de lui accorder une autorisation de travailler. La CAF a même refusé de constituer un dossier pour demander une aide au logement, au motif que l’autorisation de séjour n’est officiellement que de 3 mois. On rappelle que cette aide peut être demandée par toute personne résidant sur le territoire français, quelle que soit sa nationalité. Cette famille n’a donc aucune ressource, alors que les parents souhaitent travailler.
    -Face à cette situation, la Municipalité de Coulounieix-Chamiers leur vient en aide pour le logement en particulier, mais la vie au quotidien devient excessivement difficile.
    2. Création d’un collectif « Lamara & Artur » (proposition d’appellation, à discuter !)
    -On est toujours plus fort à 10, 20….qu’à 4 ou 2 !
    -Face à la Préfecture, l’existence d’un Collectif représente une aide supplémentaire : on peut créer une « chaine téléphonique » par exemple, à activer en cas d’urgence. D’autres collectifs de ce type existent à Périgueux, dont un au Lycée Bertran de Born : nous pouvons compter sur leurs conseils.
    -Ce collectif regroupe des habitants de Chamiers et des représentants la Mairie, RESF, des personnels des lycées des enfants, des représentants des Parents d’élèves et toutes les personnes qui se sentent concernées par ce soutien à la famille Torosyan, en espérant que ce collectif n’ait plus de raison d’exister à brève échéance !
    -La famille Torosyan a besoin d’un soutien juridique, social et matériel.
    - Soutien juridique : RESF (Réseau Education Sans Frontière) et la Mairie de Chamiers ont des relais parmi les avocats pour apporter cette aide si nécessaire, face aux difficultés administratives.
    -Soutien social : les enfants sont bien insérés dans leurs lycées respectifs, mais les adultes sont plus isolés, puisque n’étant pas autorisés à travailler. M et Mme Torosyan apprennent le français, mais comme on peut le comprendre, ils vivent très mal cette situation de dépendance : le collectif peut leur apporter un soutien moral et relationnel supplémentaire.
    -Soutien matériel: il va falloir y penser, et toutes les idées sont les bienvenues pour cela. Repas, concert, collecte régulière sur un lieu de travail … ?
    Pour le collectif, P.Le Rouzic


  • Derenik et Arminé ne sont donc pas encore maîtres de leur destin. La préfecture  a fait appel de la décision de la cour d'appel. Affaire à suivre.


  • Ce soir là, les absents ont eu tort. Merci à tous ceux qui sont venus !

    Musique pour tous, y compris pour les vrais jeunes ce qui a permis aux plus anciens de découvrir la "musique actuelle". Heureusement, le Sans Réserve fournissait des protections pour les oreilles !!

    350 personnes se sont déplacées. Peu de monde au début pour les prestations théâtrales, succès intergénérationnel de Peyodelo. A noter l'arrivée des jeunes en deuxième partie de soirée plus attirés par les musiciens. On souhaite les avoir un peu sensibilisés à RESF.

    On a remarqué la présence de représentants de la municipalité. Pour les autres orgas, beaucoup plus de discrétion .......

     


  •  

    Le président de la république remplace un ministre de l’intérieur par un autre mais tous deux utilisent le même discours xénophobe, tous deux désignent les coupables des maux de notre société : les étrangers.
    M. Guéant qui est à la droite extrême du président renchérit sur le récent discours raciste de deux députés UMP et déclare que « les français à force d’immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux. »
    Je voudrai d’abord lui rappeler que lui, avec d’autres, est à l’origine des 5 lois en 7 ans sur l’immigration. La dernière, dite loi Besson, a été adoptée le 15 mars par le Parlement. Elle est la plus répressive, voire criminelle surtout en ce qui concerne les étrangers malades. Le déni de droit d’asile par la création de « zones d’attente fictive », l’allongement de la durée de rétention et les entraves au contrôle du juge, la mesure de bannissement sous la forme d’une « interdiction de retour », la chasse aux Roms la mise en place d’un internement administratif de très longue durée de « présumés terroristes » aggravent la politique de la peur et du rejet, qui fait des étrangers des boucs émissaires alors qu’ils vivent ici, travaillent ici et partagent notre vie de tous les jours.
    Je voudrai aussi lui dire que lui, avec d’autres, il est à l’origine d’une politique du chiffre, du rendement en ce qui concerne les quotas d’expulsion d’étrangers, chaque ministre essayant de faire mieux que son prédécesseur.
    On sent bien là qu’on est entré en campagne électorale pour la présidentielle. Et que la promesse de l’actuel président, faite pendant sa première campagne, d’aller chercher chaque voix du FN est toujours d’actualité. A cela la représentante du FN ne s’est pas trompée et elle a offert une carte de son parti au ministre. Pourquoi pas au président ?
    Si nous sommes rassemblés ici devant la préfecture et d’autres à Bergerac devant la sous préfecture, c’est à l’appel du collectif « Non à la xénophobie et à la politique du pilori », qui a mobilisé le 4 septembre 2010 plus de cent cinquante mille citoyennes et citoyens, dans toute la France, à des manifestations contre la « loi Besson », qui traduit en actes l’orientation xénophobe du « discours de Grenoble ».
    Nous voulons dénoncer ce discours, violent, qui va de surenchère en surenchère. Nous attendons que soient pris en compte, en Dordogne, les dossiers des étrangers qui sont en attente depuis des mois qu’ils soient réexaminés en vue d’une régularisation que cessent les atteintes aux droits, les peurs et les vies détruites d’enfants, de femmes et d’hommes.
    Nous appelons l’ensemble des forces démocratiques à exiger qu’au lieu de faire des étrangers les cibles d’une politique discriminatoire, les gouvernants actuels, qui n’ont que trop coopéré avec les despotes dans la chasse aux migrants, répondent enfin à l’urgence de solidarité internationale avec les peuples libérés sur l’autre rive de la Méditerranée.
    Ce monde n’a pas besoin que des lois renforcent les peurs et les haines xénophobes. Il a besoin que des politiques ouvertes sur l’avenir fassent triompher les valeurs universelles qui doivent être celles de la République : celles de la démocratie, de l’égalité en droits et en dignité des êtres humains, celles de la liberté pour tous les peuples.

  • L'impasse où ça casse !

    143 manifestants sous une pluie humide au pic d'audience !.

    Présence des médias locaux (France 3, Sud Ouest, l'Echo, la Dordogne)

    4 personnes (LDH, collectif Qazimi, Olivier et Yves) reçues par la préfète qui campe, elle à l'intérieur et nous sous la pluie , sur sa position (zeugma ! ) : pas de régularisation, ni pour Dérénik et Arminé, ni pour la famille Qazimi, ni pour Aïkouche, ni pour ...... !

    Elle propose une réunion tous les 3 mois pour faire le point. La représentante de la LDH donne son accord, nous réservons notre réponse (lundi 21 mars nous refusons).

    A la sortie, accueil froid par la dizaine de militants restant encore (encadrée par 5 policiers quand même au cas où....).

     





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